Ce soir j'ai décidé de dévoiler ma petite menterie. Je remercie
Frida,
Enfer-Noir, Francine pour leur participation à ce petit jeu,
Nanou la Terre aussi, qui est arrivée ce soir. Bravo Frida, tu as deviné ma petite menterie.
Et ma petite menterie est que je ne suis pas allergique aux piqures d'abeilles.
Je passais mes étés à la ferme chez mes grands-parents qui produisaient des produits laitiers et maraîchers, des œufs, de la viande et aussi le miel. Les abeilles reconnaissaient ma grand-mère et elle ne se protégeait pas lorsqu'elle manipulait les rayons des ruches.
Un jour ma grand-mère m'a vu courir vers la maison avec un essaim d'abeilles derrière moi. On dit que j'aurais voulu jouer à l'apicultrice et les abeilles n'ont pas vraiment aimé mon intrusion. Il y avait une dizaine d'abeilles sur moi lorsque je suis entrée dans la maison et j'étais piquée un peu partout. On a eu peur pour moi mais finalement je n'ai pas eu de réaction allergique.
Je ne me souviens pas de cet événement, j'étais trop jeune et je ne me souviens pas non plus avoir été piquée par une abeille depuis. L'an dernier, j'ai été piquée sur la cuisse par une guêpe, alors là, ça fait trrrrès mal, j'en pleurais. J'ai badigeonné l'endroit avec du vinaigre et il n'y paraissait plus rien quelques heures plus tard.
Je souffre du péché de gourmandise
Je pourrais me passer de dessert mais j'aime, plus que tout, les plats en sauce, les ragoûts, les béchamels accompagnée de pommes de terre, quel régal.
Je ne cuisine pas beaucoup, Henri s'est approprié la cuisine lorsqu'on a aménagé ensemble et il prépare tous les repas. "Oust! Dehors!" qu'il me dit, "Tu es dix minutes dans la cuisine et j'en ai pour une heure à nettoyer." Mais il exagère!
Dans la période des fêtes, je me réserve une journée pour préparer mon ragoût de pattes de cochon. Henri n'aime pas manipuler les viandes et il n'a vraiment pas le goût de faire des boulettes et de désosser les pattes.

Mon plus gros péché de gourmandise, c'est la poutine, j'en suis "maniaque" et je n'en garde pas à la maison pour éviter les tentations. Par contre j'en mange à l'occasion à mon restaurant "fast food" préféré.
La poutine désigne communément un mets d’origine québécoise traditionnellement constitué de frites et de fromage en grains de cheddar frais que l’on recouvre d’une sauce chaude de type « barbecue », que l'on appelle typiquement « sauce brune » faisant fondre en partie le fromage, le ramollissant un peu.
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Ingrédients:
- 2 portions de frites
- 1 paquet de sauce brune (non piquante, non sucrée) (ou sauce en conserve)
- Fromage en grains, difficile à trouver en Europe, certains mettent du cheddar râpé ou à la limite de la mozzarella.
Étapes:
1) Préparez les frites
2) En même temps, selon le cas, préparez la sauce brune selon la recette sur le paquet ou amenez à ébullition la sauce en conserve. Brassez bien pour qu'elle ne colle pas.
3) Dans une assiette, versez la sauce sur les frites et le fromage. Vous pouvez ajoutez le fromage après la sauce si vous n'aimez pas le fromage fondu.
Pour finir... Déguster chaud.
J'ai été reçue par Janette Bertrand à son émission "Parler pour Parler"
Là, vous m'excuserez, je ne sais plus vraiment si c'était à l'émission "Janette veut savoir" ou "Parler pour Parler". J'étais alors membre du conseil d'administration de l'Association de Gardiennage de Montréal-Nord et Janette Bertrand avait accepté de nous recevoir et de profiter de son émission de télévision pour faire connaître notre organisme.
L'A.G.M.N. s'adressait aux parents de jeunes enfants et son but était d'échanger du temps de gardiennage. Il n'est pas facile de trouver une gardienne quand on veut faire du magasinage en paix ou aller chez le médecin, souvent, c'est à l'heure où les jeunes filles sont à l'école. Il y avait aussi plusieurs familles à faible revenu et monoparentales qui n'avaient pas les moyens de se payer une gardienne. Le membre, en gardant l'enfant d'un autre membre, était payé en coupons ce qui correspondait à autant d'heures de gardiennage, utilisables à une autre occasion. J'adorais ce système, nos enfants socialisaient avec d'autres enfants de leur âge et en plus, cet organisme organisait diverses activités nous permettant de connaître les autres membres et j'ai travaillé avec des gens formidables.
Je pesais 3 1/2 lbs à ma naissance.
Maman n'avait pas une très bonne santé lorsqu'elle m'a porté et elle a fait des crises d'éclampsie, une complication sérieuse de la grossesse. Au 7ème mois, elle a du être hospitalisé et je suis venue au monde prématurément.
J'étais très petite (3 lbs 1/2), trop petite pour sucer, mes parents ont du me faire boire avec un biberon spécial muni d'une poire pour pousser le lait dans ma petite bouche. Et on m'a couchée, à la chaleur poêle, dans un tiroir placé sur la porte ouverte du fourneau. A l'époque, le poèle chauffait était à l'huile, il ný avait pas de danger. J'avais beaucoup d'énergie et j'ai profité assez rapidement.
Sur la photo ci contre, j'avais 11 mois.
J'ai joué du piano devant le grand chef d'orchestre Wilfrid Pelletier.
J'ai commencé l'étude du piano à 4 ans et dès l'âge de cinq ans, je recevais, avec grande distinction, un diplôme en musique de L'Académie de Québec. J'étudiais, à l'époque avec Marie-Jeanne Fortier, fondatrice de l'École de Musique de Verdun. J'ai été admise au Conservatoire de Musique et d'Art Dramatique de Québec à l'âge de dix ans, et j’avais le meilleur professeur de piano au monde, disons au Canada, Madame Yvonne Hubert.
Wilfrid Pelletier, pédagogue et visionnaire, s'impliquait énormément dans la formation des jeunes talents. Différents concours étaient mis en place pour stimuler le développement de la musique et la poursuite d'études supérieures. Madame Hubert avait présenté ses élèves à un de ces concours et j'avais été retenue avec une autre candidate pour une audition avec Wilfrid Pelletier et l'OSM.
J'avais treize ans et pour cette prestation, j'avais étudié les deux premiers mouvements du concerto N20 en Ré Mineur KV466 de Mozart que vous pouvez entendre sur ces vidéos.
Le grand pianiste Gulda fait ici un très beau spectacle.
C’était ma première performance avec un orchestre. Techniquement, j'avais toutes les chances de mon coté, j'adorais ce concerto et j'y avais mis beaucoup de pratique. Malheureusement, je n'ai pas été choisie. La raison donnée, ils craignaient que je ne soit pas suffisamment attentive et que je n'attaque pas au moment voulu. Avec le recul que j'ai aujourd'hui, je dirais que cet échec était à prévoir, j'étais encore très jeune de plus il ne pouvait y avoir qu'un gagnant n'est-ce pas? Voilà que je peux affirmer que "J'ai joué du piano devant le grand chef d'orchestre Wilfrid Pelletier".
A l'âge de trois ans j'ai dételé le cheval de ferme . . .
Vous avez raison de dire que j'étais trop petite, et je me suis mise à douter de mon affirmation. J'ai donc pris le temps de questionner ma mère.
-"Maman, est-ce bien vrai, ce que l'on dit, j'aurais dételé un cheval à trois ans?"
-" Hmmm! Attends voir, je t'avais envoyé à la ferme lorsque j'ai accouché d'Alain et il a trois ans plus jeune que toi, alors oui, tu avais trois ans."
-" Ben voyons maman, tu te trompes sûrement, à trois ans on peut pas être assez grand pour dételer un cheval."
- "Ce sont tes oncles qui m'ont rapporté ça. Il parrait que tu étais une vrai petite peste. Il devaient te surveiller continuellement."
-"Mais comment je faisais çà?"
-"Tu grimpais sur les menoirs pour détacher l'attelage. Une chance que le cheval ne bougeait pas, tu aurais pu te blesser gravement, il aurait pu te passer sur le corps."
J'ai fais ma petite recherche sur internet et sur le site Lescaut.com Attelage typique au Québec , j'ai trouvé le type d'attelage que mes grand-parents utilisaient à la ferme . Je crois que ça pouvait être assez simple à détacher. Vous verrez qu'il n'y a qu'une petite boucle qui retient la cheville de la chainette, lorsque la petite boucle est défaite et la cheville de la chaîne retirée, les grosses ganses suportent toujours les menoirs, un petit coup sur la fesse du cheval, il avance et tout le bataclan glisse et tombe. je pense que c'est comme ça que j'arrivais à dételer le cheval, ce serait plus juste de dire que je dételais la charette.
Chez mes grands parents, mes oncles, à l'avant, étaient de joyeux lurons
Et voilà que j'ai ma légende. Partout où je rencontre des aieux de ma famille, ils me demandent: "C'est toi la plus vieille à Grégoire, celle qui dételait un cheval à trois ans?"
J'ai conduit un Bulldozer
Sur mon billet "Un prix ... Une récompense !" du 2 janvier je devais faire 7 aveux et pour le fun j'en ai glissé un qui n'est pas vrai. Je vous demandé de trouver lequel mais comme je n'ai pas eu la participation espérée, je ne vous ai pas encore donné la réponse, et je ne vais pas la donner tout de suite. Enfer Noir m'avait alors demandé en quelle occasion j'avais conduit un bulldozer et bien voici pour Enfer Noir, mais vous n'êtes pas obligés de me croire.
J'avais environ 24 ans et j'allais souvent, les fins de semaine, faire du doombuggy avec mon amoureux, Serge, dans les pits de sable de Terrebonne. Un jour, le paysage avait changé, probablement un nouveau chantier qui se préparait. Il y avait un gros bulldozer seul dans le milieu du champ. Alors Serge monte dessus et ouvre la porte de la cabine. "Viens, qu'il me dit , peut être qu'on peut le démarrer." Alors je grimpe sur les grosses chenilles et saute dans la cabine. Je vois des manettes et des boutons. Serge pousse sur des boutons sans trop de résultat quand tout à coup, le moteur du mastodonte se met à gronder et toute la machine se met à vibrer. Qu'est-ce qu'on vient de faire là?
Serge s'y connaissait un peu en machinerie lourde et en manipulant les manettes, la machine a bougée vers l'avant, la pelle qui était accotée par terre s'est mise à creuser le terrain et le bull a levé. Ce n’était pas ce qu'on voulait vraiment faire mais en essayant les manettes on a compris assez vite leur utilité. On a levé la pelle et on s'est promené, d'un bord puis de l'autre, sans trop se rapprocher des habitations pour ne pas attirer l'attention. Et voilà que je peux dire:"J'ai conduit un Bulldozer", mais toute seule, je n'aurais pas osé.
Voici mes 7 aveux et il y en avait un qui n'était pas vrai.